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Mr Henri 1793
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21 mars 2023

124 - Les généraux républicains des colonnes infernales

124A

Les colonnes infernales (25 - Les colonnes infernales) imaginées et mises en place par Louis-Marie Turreau surnommé le bourreau de la Vendée, furent au nombre de 12. Chacune d'elles commandée par un général voire deux.

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Cette "promenade militaire" comme osait l'appeler Turreau n'a duré "que" 12 jours, du 21 janvier au 1er février 1794 mais a fait 40 000 morts.
L'Arc de Triomphe porte pourtant le nom de Turreau.
Louis-Marie Turreau :

124C

Turreau le bourreau de la Vendée :

124D

Ces généraux ne se sont pas conduits en hommes de guerre puisqu'ils n'ont pas hésité, à tuer, violer, massacrer, assassiner la population civile vendéenne sans même faire de distinction avec leurs patriotes républicains dans les village mis à feu et à sang. Ceux-ci n'ont nullement retenu leur coté barbare et sanguinaire.

François-Joseph Westermann, même s'il n'a pas participé aux colonnes infernales a, l'année précédente, en 1793, commis des exactions horribles d'où son surnom de boucher de la Vendée. Ses atrocités lui ont tout de même valu la guillotine le 5 avril 1794.
Il avait écrit suite au massacre de Savenay du 23 décembre 1793 : "Il n'y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l'enterrer dans les marais et dans les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m'aviez donnés, j'ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes, qui, au moins pour celles-là n'enfanteront plus de brigands. Je n'ai pas un prisonnier à me reprocher. J'ai tout exterminé !"

François-Joseph Westermann le boucher de la Vendée :

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Le général Joseph Crouzat, ayant mené une des colonnes infernales, le 23 janvier 1794, avant de fusiller 200 habitants du bourg de Gonnord, fait enterrer vivants 2 femmes et 30 enfants. Il ne sera pas inquiété et prendra sa retraite.

Le général Louis Grignon commet des actes ignobles partout où sa colonne passe. Il fait tout incendier ainsi que les grains et les fourrages afin qu'il ne reste aucune subsistance. Le 30 janvier après bien des crimes et des assassinats dans chaque commune, ses hommes violent 30 femmes à Pouzauges. Il les fait ensuite fusiller. Il prend même un grade supérieur en étant nommé général de division le 14 avril1 1794. Il est arrêté le 16 août puis relâché. Il réintègrera l'armée en octobre 1795 et prendra lui aussi sa retraite.

Jean-Baptiste Lachenay, second de Grignon se comportera inhumainement lui aussi. Il ordonne le massacre du château du parc Soubise près de Mouchamps où 200 personnes seront égorgées, fusillées, brûlées. Il incendie entièrement la commune de Saint Mesmin où seulement 3 bâtiments résisteront et en fera de même aux Essarts. Il ne sera pas poursuivi.

Étienne Jean-François Cordellier-Delanoüe, général républicain commettra lui aussi des crimes notamment le, malheureusement célèbre, massacre des Lucs sur Boulogne qui fit 564 victimes. Il sera suspendu et emprisonné mais s'en sortira lui aussi pour une retraite.

Jean-Alexandre Caffin quant à lui fera exécuter 14 femmes et jeunes filles de Maulévrier et d'Yzernay le 23 janvier 1794. 2 jours plus tard le 25, il réitère avec le même nombre de femmes à Saint Pierre des Échaubrognes commune voisine. Il fait incendier toutes les communes environnantes. Il sera admis à la retraite et deviendra même maire de Doué la Fontaine.

Jean-Baptiste Huché, participera de près aux colonnes infernales en tant que général de brigade. Ce génocide de 12 jours ne lui suffira pas puisqu'il est responsable du massacre de la Gaubretière du 27 février 1794. Il montera pourtant en grade en devenant général de division le 9 avril. Il sera arrêté le 4 août et libéré 13 mois plus tard. Le 9 mars 1797, démis de ses fonctions pour ivrognerie, il partira libre.

François-Pierre Amey après avoir pris part aux colonnes infernales se délectera d'autres crimes. En effet, le 24 mars 1794, il fait allumer les fours à pain, dans lesquels, une fois bien chauffés, il fait jeter les femmes et les enfants vivants. Son nom est pourtant gravé sous l'Arc de Triomphe.

Maximin Legros accédant au grade de général de brigade le 30 juillet 1793, il se fera malheureusement remarquer pendant et après l'action des colonnes infernales. Il sera au commandement du massacre du Marillais où 2000 hommes, femmes et enfants furent fusillés. Suspendu de ses fonctions le 17 août 1794, il est réintégré 7 mois plus tard. Il finira retraité.

Participèrent également au commandement des colonnes infernales en tant que généraux :

Alexis Cambray
Jacques Dutruy
Jean-Baptiste Moulin
Louis Bonnaire
Jean-Pierre Boucret
François Raymond Duval
Étienne François-Xavier de Prévignaud,
Daillac
Antoine Marie Bard
Florent Joseph Duquesnoy
Jean Dembarrère
Nicolas Haxo

Nicolas Haxo, le seul à avoir refusé certains ordres de Turreau :

124G


MG

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