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Mr Henri 1793
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24 septembre 2022

63 - Mort des Généraux Vendéens

63

Comment mes héros ont rendu l'âme, comment ont-ils disparu ? Sont-ils morts jeunes ? Sont-ils morts durant ces Guerres de Vendée ?

Voici, dans l'ordre chronologique de leur mort, la vérité sur leur disparition :

1 - Jacques Cathelineau est le premier à partir au combat en levant une armée mais il est aussi le premier à mourir. Le 29 juin 1793 lors de l'attaque de Nantes afin de prendre cette ville importante munie d'un port donc stratégique, tous les Généraux Vendéens doivent arriver par chaque route de la ville. Une fois au centre, place Viarme, un tireur embusqué au 1er étage d'une maison tire sur Cathelineau et le blesse. Les Vendéens se retirent de la ville emportant leur Généralissime sur une civière à Saint Florent Le Vieil. Il y mourra d'une gangrène le 14 juillet 1793 à 34 ans.

2 - Charles Artus de Bonchamps est mortellement blessé à la bataille de Cholet le 17 octobre 1793. Il est emmené lui aussi à St Florent le Vieil dans une maison de pêcheur. Sentant sa mort arriver, il donne un dernier ordre, s'assurant qu'il sera tenu, celui de gracier 5000 prisonniers républicains. Il décède aussitôt à 33 ans des suites de ses blessures le 18 octobre 1793.

3 - Louis de Salgues de Lescure, cousin de La Rochejaquelein, se portant au devant, à l'assaut de l'ennemi à la bataille de La Tremblaye près de Cholet le 15 octobre 1793 est touché par une balle en pleine tête. Après la bataille de Cholet 2 jours plus tard, il fait partie de la retraite fugitive de la population Vendéenne appelée la Virée de Galerne en agonisant dans une voiture. Il continue à donner quelques ordres mais il meurt à 27 ans entre Fougères et Ernée sur la commune de La Pellerine en Mayenne le 4 novembre 1793.

4 - Maurice Gigost d'Elbée est lui aussi blessé grièvement à la bataille de Cholet. Il présente 14 blessures et est transporté à Beaupréau sous la protection de Pierre Cathelineau le frère de Jacques. Il est ensuite emmené à Noirmoutier où Charette à pris la ville et le met en sécurité. Le 3 janvier 1794 les républicains reprennent la ville. D'Elbée est capturé et passe en jugement. Impossible de se mouvoir à cause de ses nombreuses blessures, il est amené sur la place d'armes dans son fauteuil et sera fusillé assis entre le 6 et le 9 janvier 1794. Il était âgé de 41 ans.

5 - Antoine Philippe de La Trémoille dit le prince de Talmont contribue lors de la Virée de Galerne à emmener la population vers Laval, mais après quelques défaites malgré son courage et la déception de n'avoir pas été élu Généralissime , il laisse tomber l'Armée Catholique et Royale pour se rallier aux Chouans. Il est arrêté le 31 décembre 1793 par une patrouille républicaine. Il subit plusieurs interrogatoires et est guillotiné le 27 janvier 1794. Sa tête est empalée sur une pique et exposée à la foule devant la grille de son château. Il avait 28 ans.

6 - Henri du Vergier de Larochejaquelein en sortant d'un combat à Vezins, toujours aussi vaillant et courageux se lance à la poursuite de 2 républicains. L'un d'eux s'arrête et entendant un officier parler, compris qu'il s'agissait du grand Généralissime. La Rochejaquelein voulant lui faire grâce, le républicain le met en joue et tire à bout portant. Mr Henri s'effondre, mort, la tête explosée. C'était le 28 janvier 1794 entre Nuaillé et Cholet. Il était âgé de seulement 21 ans.

7 - Jean-Nicolas Stofflet après bien du courage, reprend les armes suite au traité non respecté de La Jaunaye. Il est un des derniers Généraux survivants. Après avoir été "certainement" trahi par l'abbé Bernier, il est arrêté le 24 février 1796 à la ferme de La Saugrenière. Il est emmené à Angers puis fusillé dès le lendemain à 43 ans le 25 février 1796.

8 - François Athanase Charette de La Contrie est le Général qui donne le plus de fil à retordre aux républicains. Il est poursuivi pendant des mois comme une bête traquée mais parvient toujours à surprendre, à s'échapper, à tendre des pièges, à gagner des combats. Il est finalement blessé et capturé le 23 mars 1796. Condamné à mort, il est fusillé place Viarme à Nantes là-même où Cathelineau fut mortellement blessé. C'était le 29 mars 1796 dans sa 32ème année.

Finalement, tous ces Généraux héros sont morts en temps de Guerre. Ils ont tous pris les armes en 1793 et aucun n'a survécu à 1796, mais tous ont combattu jusqu'à la mort pour leurs convictions et la liberté des leurs.

MG

 

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