118 - Le martyre de l'Abbé Nicolas
François Nicolas naît le 11 janvier 1761 à Saint Martin-l'Ars-en-Tiffauges (aujourd'hui Saint Martin des Tilleuls 85). En décembre 1786 il devient vicaire à Chambretaud (commune du Puy du Fou) à une douzaine de kilomètres de là.
Lors de la déportation des prêtres et la persécution qu'ils subissent, l'Abbé Nicolas se cache et se déguise. Cependant quelques mois plus tard, il est reconnu et dénoncé aux bleus. Il est alors condamné à mort avec exécution immédiate.
À une quinzaine de kilomètres à Mortagne sur Sèvre, les bleus vont se livrer à des bassesses que l'humain ne peut imaginer et pourtant... L'abbé Nicolas va subir des tortures avant d'être massacré.
Les républicains font creuser une tombe assez profonde dans laquelle ils le mettent debout, la rebouchant avec seulement sa tête émergeant du sol. Ils vont alors lui tirer plusieurs balles dans la tête. Puis l'Abbé Nicolas ayant rendu l'âme, un coup de sabre lui tranche la tête. Les républicains vont alors jouer avec sa tête, la faisant rouler à coups de pieds dans les rues de Mortagne.
Cette horrible scène se passera devant le logis de Beauregard. Une croix y a été scellée. Puis une plaque posée par le Souvenir Vendéen en 1958.
Lieu du supplice :
En l'église de Chambretaud, un vitrail est apposé en 1931 retraçant la scène. Celle-ci est modifiée pour l'histoire car on le voit les épaules sortant du trou afin de pouvoir lui attribuer les gestes de la prière de ses mains avant de mourir.
Le vitrail en question :
Puis sous celui-ci, un panneau explicatif :
Une rue également porte son nom à Chambretaud (photo Vendéens & Chouans) :
MG